lundi 19 octobre 2009
Bébé cata
Voilà quelques semaines que je me suis remis à couper des arbres... enfin "éradiquer" serait un terme plus approprié. J'en ai vraiment soupé de ces arbres qu'on taille et qui repoussent de plus belle, alors pas de pitié, je coupe à raz. Toujours suivant la même technique: je monte le plus haut possible tout en coupant les branches que je rencontre, puis je coupe tout ce qui dépasse au-dessus de moi une fois que je ne peux plus monter, et je redescends en débitant le tronc à intervalles réguliers. Le tout en essayant de ne pas me prendre dans la tête les bouts de bois qui sont accélérés vers le bas.
Parfois, je suis bien embêté et je ne peux pas couper les plus gros morceaux en redescendant: aucune prise, ou risque trop élevé pour les gens qui passent en dessous. Ah parce que oui bien sûr, c'est toujours du côté de la route que ça tombe. J'ai donc développé une autre technique: j'attache le haut de ce qui reste de l'arbre avec une corde, et je coupe tout en bas. Avec un peu de chance, ça tombe du bon côté, sans écraser de voitures ou d'innocents passants. L'ennui de cette technique, par contre, c'est que ce sont de vrais gros morceaux qui tombent, avec un risque pour moi éventuellement, mais aussi accessoirement pour les chiens, et pour les enfants. Et malgré mes mises en gardes dans ce genre de situations, devinez qui se trouve presque toujours sous l'arbre juste au moment de donner le dernier coup de scie qui va précipiter une masse de plusieurs centaines de kilos au sol... et bien oui, Maléfica. Ca ne rate pas. Elle a un véritable don pour arriver de façon furtive et se placer au mauvais endroit au mauvais moment. Du coup je me retrouve à jouer les bûcherons canadiens en criant un bon gros "attention, ça tombe".
Mais il faut dire que depuis longtemps Maléfica est abonnée aux gros coups sur la tête: rappelons-nous avec émotion de sa chute spectaculaire de la table à langer alors qu'elle n'était âgée que de quelques mois, ce qui lui a valu une bosse plus grosse que la tête elle-même, les innombrables occasions où elle a basculé en avant, se heurtant le chef sur quelque pierre. Maintenant qu'elle est assez grande, elle se heurte souvent le haut du crâne contre les coins des tables. Ah oui, il y a aussi eu l'épisode de cet été, mais là c'était ma faute: je tenais la puce dans les bras, marchant tranquillement au bord d'une piscine, et je me revois très bien en train de faire la morale au plus grand: "ne cours pas sur le bord mouillé, tu risques..." je n'ai même pas eu le temps de terminer ma phrase que je glissais à mon tour. Evidemment c'est la tête de Maléfica qui a amorti le choc. Quand je lui raconterai tout ça, disons dans quinze ou vingt ans, je ne pourrai pas lui en vouloir si elle fait un peu la tête (humour déplorable, je sais). Et pourtant, je fais tout ce que je peux pour éviter ce genre d'accidents, mais il semblerait qu'elle attire un peu les catastrophes.
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