Très cher blog; étant en train d'apprendre le C++ je m'ennuie fortement, je vais donc te raconter ma vie. D'une part, c'est pour ça que sont faits les blogs, non ? D'autre part, personne ne lit ce blog, c'est donc comme une sorte de journal intime.
J'ai donc repris la course à pied depuis le début de l'été. Ca faisait plus de 10 ans que je n'avais pas couru, et pour cause: toujours en train de participer à telle ou telle compétition de village, exigence de résultat, bref aucune motivation. Après l'expérience de Maléfica, il a été décidé d'un commun accord que les enfants, c'est bel est bien terminé. Sur ce, je pouvais me remettre à faire un peu de sport. Mais pas dans les mêmes conditions: j'ai décidé que je courrai désormais à mon rythme, sans exigence de vitesse, de temps ou de distance. Et en fait c'est ce qui fonctionne le mieux, vu que je ne peux plus m'en passer et que je cours maintenant tous les jours, de préférence plus d'une heure à chaque fois.
L'heure d'apparition du soleil étant de plus en plus tardive (et ça ne va pas aller en s'arrangeant), j'ai décidé ce matin d'aller courir plus tôt, pour ne pas arriver à 10h au travail. Et quand je dis plus tôt... je suis parti à 6h du matin. OK, je peux faire mieux, mais n'empêche, à 6h du mat c'est encore bien la nuit. Jusqu'au bout de la rue, pas de soucis, c'est éclairé. Ensuite ça devient plus compliqué, je passe sur une petite route bordée de maisons, donc là encore il y a un peu de lumière résiduelle. La route se termine par un chemin... je profite d'une lumière diffuse provenant des maisons qui sont maintenant dans mon dos, et surtout je connais bien le chemin et ses ornières, donc ça passe encore. Mais ensuite, je me retrouve dans la campagne, sur un chemin qui passe au milieu des vignes et surtout dans les bois. Alors là, comment dire... plus un photon, mais alors plus rien ! Surtout que je suis parti sans aucune source de lumière, bien entendu. Arrivé sous les arbres, j'ai du m'arrêter de courir, pour ne pas me casser la figure en contrebas du chemin. Je me suis quand même bien pris les ronces et autres branches basses. Mais il faut bien avouer que la nuit, c'est un autre monde: pas de bruits, la perception des distances est différente. Les reliefs deviennent de véritables défis, autant pour monter que pour descendre. Mais bon, j'ai fini par retrouver les routes, et petit à petit l'aube s'est levée. Donc aucun bobo à déplorer, juste un parcours qui a duré un peu plus longtemps que d'habitude.
Première constatation: il faut que je me trouve une lampe frontale ! Deuxième constatation: il n'y a pas autant d'animaux sauvages que je pensais, ou alors je ne les ai pas vus (ça peut sembler logique). En tout cas je n'ai pas buté contre un sanglier, je l'aurais remarqué. Je crois que le pire que j'aurais pu trouver, c'est un chevreuil, mais il aurait certainement décampé avant que j'arrive sur lui. Même les chiens dans les bleds que je traverse m'ont poursuivi moins longtemps que d'habitude. Ah tiens, il faut aussi que je me trouve un spray de poivre pour ces fichus clébards qui vont finir par me bouffer un jour, ils s'approchent de plus en plus près chaque fois.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire