mercredi 29 juin 2011

Visite éclair à Bordeaux

Lundi et mardi j'étais donc à Bordeaux, pour une petite visite aux gens qui me paient pour travailler à distance -- je leur dois bien ça de temps en temps ! Ca permet de remettre les idées en place de temps en temps, de faire le point sur le travail effectué, et la ou les directions que la suite prendra.

Et pour une fois, je n'ai pas passé la nuit à l'Observatoire ! Direction l'hôtel Etap Bastille. Mis à part le bruit nocture -- mais la situation était un peu particulière avec de très fortes chaleurs dans la journée, ça énerve -- c'est très bien comme hôtel. Et la proximité du pont de pierre m'a encouragé à aller courir en début de matinée.

C'est amusant tout de même, je fais tout pour ne pas appartenir à quelque catégorie que ce soit: je fuis tout ce qui est politique et syndical comme la peste, je ne m'intéresse ni au foot (et en général, à aucun sport qui soit retransmis à la télé), ni à la télé d'ailleurs, ni aux bagnoles... en fait, je ne m'intéresse à peu près à rien, je suis toujours en décalage d'au moins 2 semaines avec l'actualité, ce qui cause pas mal d'interrogations parmis les gens qui me connaissent, et qui se demandent de quelle façon on peut apprendre qu'il y a eu un tremblement de terre, une révolution ou l'explosion d'une centrale nucléaire avec deux semaines de décalage. Bref, je me retrouve malgré moi à entrer malgré tout dans une catégorie: celle des gens qui aiment aller courir le matin, de préférence quand il fait encore nuit.

A Bordeaux, j'ai pu constater que la catégorie en question est bien représentée, comme partout ailleurs j'imagine. Je suis parti à 6h, j'ai traversé le pont de pierre pour aller rejoindre les quais, superbement aménagés. Et au retour, je suis passé par le vieux centre. Au total, 1:20h de course, pour un peu plus de 15km... et c'est là que j'ai vu les effets de mes entraînements quotidiens dans ma campagne reculée. Malgré mon rythme que je juge très lent (11km/h de moyenne, pas de quoi être fier) je n'ai pas vu grand monde aller plus vite. Par contre je ne sais pas comment font les autres pour courir sans respirer, d'un air parfaitement dégagé, limite snob, tout en n'ayant pas une seule goutte de transpiration sur le front. Moi j'ai besoin de souffler, et je transpire, c'est une horreur. Mes vêtements sont toujours de véritables serpillères au retour, été comme hiver. Et particulièrement après le record de chaleur de lundi, même le lendemain matin il faisait encore très chaud.

Très bons souvenirs donc, d'autant que les discussions des deux jours ont été particulièrement constructives. Si mon contrat avec l'Observatoire pouvait se prolonger au-delà de la limite initialement fixée, ce serait super !

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