Rien de bien philosophique aujourd'hui, juste une de ces anecdotes qu'on regrette après-coup de ne pas avoir noté dans un cahier; hier soir donc, en plein milieu du "jeu de la patate", je soulevai Maléfica par les pieds et la secouai dans tous les sens lorsque le postérieur du bébé arriva à hauteur de mon nez, et je remarquai dans la foulée que, bien que ledit bébé soit en pleine crise de fou-rire, il avait bel et bien fait son popo quotidien.
Sur ce, j'interromps le jeu de la patate: je me glisse le bébé sous un bras et je dévale l'escalier à toute allure pour lui faire croire qu'on joue encore, mais arrivé en bas, je ne le jette pas sur le lit comme il s'y attendait, mais bien sur la table à langer. Cris, hurlements, protestations de la fillette qui, profitant de sa maitrise rudimentaire de la langue française, tente de me faire croire que la couche est propre. Manque de bol pour elle, ce n'est pas la première couche que je change, j'ai le nez (si j'ose dire) pour détecter les moments où un coup de lingette s'impose.
J'ouvre donc le paquet, si j'ose dire. Et là je vous passe les détails. Avec une fillette de deux ans, c'est un peu plus l'horreur à chaque fois. Mais pourquoi fait-on donc des couches si douces et absorbantes ? Les enfants ne se rendent même pas compte qu'ils sont mouillés (ou pire) et donc ne voient pas la nécessité de renoncer à l'utilisation de la couche. Bref, tout en nettoyant les fesses potelées de Maléfica, je lance un trait d'esprit, comme à chaque fois que l'occasion se présente: "C'est le cadeau du dimanche soir, pas vrai ?" ou quelque chose du genre.
Réponse de la fillette, très sérieuse: "Cadeau papa", suivi d'un très spontané "Est Noël". Véridique.
dimanche 21 mars 2010
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