J'ai quelques jours de retard, je l'avoue. Mais j'ai des circonstances exténuantes, donc atténuantes. Bref Maléfica a deux ans. L'année dernière, à la même époque, je me rendais compte que ça faisait un an que Maléfica hurlait sans discontinuer. Et bien ça en fait maintenant deux.
Bon d'accord je ne suis pas totalement honnête. Elle ne hurle pas vraiment tout le temps, il y a des moments de pause, quand elle dort par exemple, mais ça ne dure jamais longtemps. Il y a de plus en plus de moments où elle s'amuse toute seule dans son coin, d'ailleurs elle n'est pas très difficile côté jouets, pas comme son frère qui réclame un poké-machin ou un dragon-truc-Z dès qu'il a réussi à avaler une bouchée de légumes sans vomir. Non, avec Maléfica, une bille suffit. Et une fois qu'elle se l'est collée bien au fond d'une narine, il est temps pour elle de recommencer à hurler. Et pourtant ! Je n'ai jamais fait autant la chasse aux billes et autres petits objets qui trainent dans tous les coins. Elle s'amuse également avec des boutons -- mais où les récupère t-elle ? aucune idée, moi je les récupère au fond de ses narines, à la pince à épiler... -- et des coins de table, contre lesquels elle se fracasse le haut du crâne. Heureusement la nouvelle table est ronde. Ah oui, j'ai également découvert qu'elle entasse toutes les pièces de monnaie qui trainent sous un coin du canapé. C'est trop gros pour entrer dans une narine, certainement.
Le bilan de l'année écoulé est donc meilleur que le précédent, et ce n'est pas très compliqué. Mais il faut reconnaitre que c'est un bébé particulier. Vous ne connaissez pas le jeu de la "patate" ? Elle, si. En gros, la patate, c'est elle. Et le jeu consiste à lancer la patate en l'air, lancer la patate sur son frère, faire rouler la patate sur le lit, faire semblant de manger la patate ou de la mettre dans le four. Et une fois le jeu démarré, inutile d'espérer avoir la paix. Dès que je la pose au sol, épuisé, Maléfica me course de toute la vitesse de ses petites jambes en couinant "patate, patate !". Et c'est reparti pour un tour de manège-patate.
Cette année Maléfica a eu droit a un gâteau d'anniversaire sans bougies, deux jours après sa date d'anniversaire réel. On est vraiment horribles comme parents. Mais on en profite un peu tant qu'elle n'a pas vraiment compris le concept d'anniversaire. Elle se rattrapera sans doute plus tard en invitant la moitié de l'école et en exigeant des cadeaux extravagants.
dimanche 21 février 2010
lundi 8 février 2010
La philo pour les nuls, suite
Quand il faut y aller... si je ne le fais pas maintenant, je sens que ce ne sera jamais.
Donc suite à de récentes discussions avec ma douce, je me lance. En gros l'objet du débat c'était "y at-il oui ou non bordel une vie après la mort" et "que faut-il en déduire pour le temps qu'on va passer sur Terre". L'idée de Gene, si j'ai bien compris, c'est que s'il y a une vie après la mort, il vaut mieux effectivement se comporter "bien" pour ne pas trop se faire engueuler une fois confronté avec ce qu'on a fait ici bas, et d'un autre côté s'il n'y a rien, on n'aura jamais de comptes à rendre à qui que ce soit, alors pourquoi on s'emm--- à payer nos impôts, être polis les uns avec les autres et surtout, pourquoi on ne va pas buter les mecs qui nous grillent la priorité dans les rond-points avec un petit sourire dans le genre "et qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?".
OK, on essaie de ne pas s'emballer. N'étant pas, comme ma chère et tendre, capable de réfléchir par moi-même, je me suis toujours enfermé dans la logique scientifique et dans le cadre méthodologique bien pratique qu'elle nous impose. La méthode y'a que ça de vrai, évitons de faire des faux-pas. Bref, si je comprends bien, il y a une opposition pluri-millénaire entre ceux qui pensent que nous sommes munis d'une "âme" immortelle qui soit nous survit, soit se réincarne, j'en passe et des meilleures, et ceux qui constatent avec consternation que personne n'est jamais revenu de "l'autre monde" pour nous dire à quel point c'est cool ou pas après la mort. Bref un peu, comme en physique, le problème de la dualité onde/particule des photons qui sont, suivant leur humeur et surtout suivant ce qu'on regarde, soit des boulets de canon soit des ondes, avec tout le tralala mathématique qui va avec dans chacun des cas. Et ce qu'on constate en physique, c'est qu'on arrive souvent à la même conclusion en utilisant des théories différentes, ou des approches différentes, lorsqu'un problème peut être abordé par des angles différents et à priori contradictoires. Essayons dans le cas précis de la "vie après la mort".
Premier point de vue: celui de la biologie. Nous ne sommes que des animaux. Nous ne sommes que des corps, formés d'assemblages plus ou moins complexes de molécules. La conscience n'est que le résultat d'un agencement particulier de nos cerveaux, lesquels sont formés de cellules nerveuses qui transmettent des impulsions électriques, relayées par des médiateurs chimiques, bla bla bla on connaît la suite: lorsque le cerveau s'arrête, les impulsions électriques s'arrêtent aussi, la conscience s'arrête, et il n'y a pas de vie après la mort. D'où l'opposition vie/mort. Ben oui, s'il y avait une vie après la mort, alors dans ce cas pourquoi parler de mort... parfait, mais dans ce cas pourquoi ces religions et ces croyances persistantes depuis des millénaires qu'on sera sauvé si on travaille bien et qu'on donne beaucoup de sous à ceux qui viennent nous les prendre ? Et bien la réponse est dans la question: les religions ont bien entendu été inventées par certains petits malins qui, promettant la vie éternelle à leurs moutons, en profitent pour améliorer matériellement la qualité du temps qu'ils passent de leur vivant.
Second point de vue: celui de la spiritualité. Nous sommes des êtres supérieurs, exceptionnels, et à ce titre nous méritons de continuer à vivre après la mort de nos corps physiques. Nos consciences perdurent, éternellement. Après votre mort (physique) vous serez jugé en fonction des actions que vous aurez mené durant votre vie matérielle, donc attention, essayez de vous améliorer en permanence, soyez meilleurs les uns avec les autres, et bla bla bla on connaît la suite là aussi: heureux les pauvres et les crétins car les portes du ciel leur sont grandes ouvertes, croissez et multipliez-vous, mais surtout ne réfléchissez pas trop hein, on le fait à votre place.
En tant qu'observateur extérieur je trouve les choses assez amusantes, une fois présentées de cette façon. Je ne peux m'empêcher d'être d'accord avec le point de vue biologique. Et dans ce cas se pose effectivement la question: pourquoi est-on gentil et serviable, pourquoi travaille t-on toute notre vie pour finir dans la misère tandis que les grands patrons récoltent en un mois ce que nous gagnerions en 200 ans, alors qu'ils ont un niveau d'études et de compétences bien inférieur ? Plus je me pose la question et plus j'ai envie d'aller braquer des mémés dans la rue, effectivement.
Je laisse tomber tout le développement logique qui pourrait découler de cet argumentaire, à ce point là: en tant qu'animaux sociaux nous avons besoins de règles, comme dans toute communauté animale il y a des dominants et beaucoup de dominés, les moyens de domination passent dans notre cas par un endoctrinement moral et religieux, etc etc. Le résultat est toujours là, implacable: pas de "vie après la mort". Nada, rien, quechi. De toute façon il n'y a même pas besoin d'y penser ne serait-ce qu'une seconde; est-ce qu'un lapin se pose se genre de questions existentielle ? Non, le lapin pense généralement à un truc: comment faire pour ne pas me faire bouffer aujourd'hui. Et accessoirement, comment transmettre mes gènes. Il n'y a que des animaux dotés d'une conscience pour se demander comment ils vont mourir, si ça se passera bien, s'il y a quelque chose après, ce qu'on va penser d'eux, etc. Et on oublie que ces questions sont sans fondement, puisqu'une fois la conscience arrêtée... et bien on n'a pas conscience d'être mort. Il y a donc seulement un avant, et pas un après. Avec éventuellement, pour les malchanceux, une lente dégradation dans les derniers temps, mais qui va là encore dans le sens d'une perte progressive de conscience.
Bon allez, j'arrête ma mauvais foi, et je propose ma théorie pour tenter de réconcilier les deux aspects du problème: oui on n'est que des animaux dans un monde matériel, mais et si... ce monde n'était qu'une illusion ? Un peu comme une simulation informatique (un jeu vidéo quoi) évoluée. Si j'étais le Grand Programmeur, je ne m'embêterais d'ailleurs pas à simuler un monde complexe qui évolue, un univers matériel complet... non, si j'étais le Grand Programmeur, je me dirais qu'il est infiniment plus simple de ne simuler que les consciences ! Les interactions entre ces consciences (par l'intermédiaire de la "scène" du monde physique) en découleraient de façon naturelle. Dans cette théorie, le cerveau ne serait que le support matériel permettant à la conscience de s'exprimer. Mais pour le coup, le problème est très simplifié: la conscience est la seule chose qui existe. Bon évidemment, ça n'élimine pas la question de savoir si, après le temps de simulation de cette conscience, celle-ci (ou ses résultats) doit être effacée ou sauvegardée dans une case du programme, pour être ensuite décortiquée, analysée, réutilisée...
Qu'est-ce qui peut bien m'amener à cette théorie, me direz-vous, mis à part le fait que je suis un grand malade ? Tout simplement le fait qu'on ne peut pas prouver que le monde matériel existe vraiment. Quant on essaie de regarder les choses en détail en physique, voilà ce qu'on obtient: du côté de l'infiniment grand, on est tout de suite amenés à la théorie du Big Bang à partir duquel le temps est créé avec tout le reste... les notions d'infini et de "limite de l'univers" n'ont pas de sens et doivent être reformulées dans le cadre de théories plus globales, comme la relativité. Du côté de l'infiniment petit, on essaie depuis longtemps de remonter aux constituants élémentaires de la matière... et lorsqu'on brise un atome, on s'embrouille tout de suite avec les maths, les particules élémentaires n'étant plus discernables des fonctions mathématiques intriquées par lesquelles on les représente, porteuses d'une grandeur appelée énergie, qui semble finalement être la seule chose de tangible dans cette histoire ! On n'est pas beaucoup plus renseignés de ce côté là sur la nature de l'univers ou de la matière qui le compose.
Alors oui on peut voir, toucher, sentir, faire pipi, etc mais si ce n'étaient que les informations d'entrée/sortie d'un module appelé "conscience", qui prendrait un certain nombre de paramètres ? Du fait même de l'existence de notre conscience, on ne peut pas savoir si le monde existe réellement, et surtout s'il continuerait à exister s'il n'y avait plus aucune conscience pour en faire état. Le pire c'est que je n'arrive pas à imaginer une seule expérience (de pensée, nécessairement) permettant de vérifier cette hypothèse. Voilà, je suis bien avancé, maintenant que j'ai dit tout ça. Enfin si, dans tous les cas, voilà la conclusion: arrête de t'angoisser, et vis pendant que tu le peux, avant qu'il ne soit trop tard pour le faire (je m'adresse à ma conscience là, bien sûr).
Allez, la prochaine fois j'aborderai un sujet moins angoissant, promis.
Donc suite à de récentes discussions avec ma douce, je me lance. En gros l'objet du débat c'était "y at-il oui ou non bordel une vie après la mort" et "que faut-il en déduire pour le temps qu'on va passer sur Terre". L'idée de Gene, si j'ai bien compris, c'est que s'il y a une vie après la mort, il vaut mieux effectivement se comporter "bien" pour ne pas trop se faire engueuler une fois confronté avec ce qu'on a fait ici bas, et d'un autre côté s'il n'y a rien, on n'aura jamais de comptes à rendre à qui que ce soit, alors pourquoi on s'emm--- à payer nos impôts, être polis les uns avec les autres et surtout, pourquoi on ne va pas buter les mecs qui nous grillent la priorité dans les rond-points avec un petit sourire dans le genre "et qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?".
OK, on essaie de ne pas s'emballer. N'étant pas, comme ma chère et tendre, capable de réfléchir par moi-même, je me suis toujours enfermé dans la logique scientifique et dans le cadre méthodologique bien pratique qu'elle nous impose. La méthode y'a que ça de vrai, évitons de faire des faux-pas. Bref, si je comprends bien, il y a une opposition pluri-millénaire entre ceux qui pensent que nous sommes munis d'une "âme" immortelle qui soit nous survit, soit se réincarne, j'en passe et des meilleures, et ceux qui constatent avec consternation que personne n'est jamais revenu de "l'autre monde" pour nous dire à quel point c'est cool ou pas après la mort. Bref un peu, comme en physique, le problème de la dualité onde/particule des photons qui sont, suivant leur humeur et surtout suivant ce qu'on regarde, soit des boulets de canon soit des ondes, avec tout le tralala mathématique qui va avec dans chacun des cas. Et ce qu'on constate en physique, c'est qu'on arrive souvent à la même conclusion en utilisant des théories différentes, ou des approches différentes, lorsqu'un problème peut être abordé par des angles différents et à priori contradictoires. Essayons dans le cas précis de la "vie après la mort".
Premier point de vue: celui de la biologie. Nous ne sommes que des animaux. Nous ne sommes que des corps, formés d'assemblages plus ou moins complexes de molécules. La conscience n'est que le résultat d'un agencement particulier de nos cerveaux, lesquels sont formés de cellules nerveuses qui transmettent des impulsions électriques, relayées par des médiateurs chimiques, bla bla bla on connaît la suite: lorsque le cerveau s'arrête, les impulsions électriques s'arrêtent aussi, la conscience s'arrête, et il n'y a pas de vie après la mort. D'où l'opposition vie/mort. Ben oui, s'il y avait une vie après la mort, alors dans ce cas pourquoi parler de mort... parfait, mais dans ce cas pourquoi ces religions et ces croyances persistantes depuis des millénaires qu'on sera sauvé si on travaille bien et qu'on donne beaucoup de sous à ceux qui viennent nous les prendre ? Et bien la réponse est dans la question: les religions ont bien entendu été inventées par certains petits malins qui, promettant la vie éternelle à leurs moutons, en profitent pour améliorer matériellement la qualité du temps qu'ils passent de leur vivant.
Second point de vue: celui de la spiritualité. Nous sommes des êtres supérieurs, exceptionnels, et à ce titre nous méritons de continuer à vivre après la mort de nos corps physiques. Nos consciences perdurent, éternellement. Après votre mort (physique) vous serez jugé en fonction des actions que vous aurez mené durant votre vie matérielle, donc attention, essayez de vous améliorer en permanence, soyez meilleurs les uns avec les autres, et bla bla bla on connaît la suite là aussi: heureux les pauvres et les crétins car les portes du ciel leur sont grandes ouvertes, croissez et multipliez-vous, mais surtout ne réfléchissez pas trop hein, on le fait à votre place.
En tant qu'observateur extérieur je trouve les choses assez amusantes, une fois présentées de cette façon. Je ne peux m'empêcher d'être d'accord avec le point de vue biologique. Et dans ce cas se pose effectivement la question: pourquoi est-on gentil et serviable, pourquoi travaille t-on toute notre vie pour finir dans la misère tandis que les grands patrons récoltent en un mois ce que nous gagnerions en 200 ans, alors qu'ils ont un niveau d'études et de compétences bien inférieur ? Plus je me pose la question et plus j'ai envie d'aller braquer des mémés dans la rue, effectivement.
Je laisse tomber tout le développement logique qui pourrait découler de cet argumentaire, à ce point là: en tant qu'animaux sociaux nous avons besoins de règles, comme dans toute communauté animale il y a des dominants et beaucoup de dominés, les moyens de domination passent dans notre cas par un endoctrinement moral et religieux, etc etc. Le résultat est toujours là, implacable: pas de "vie après la mort". Nada, rien, quechi. De toute façon il n'y a même pas besoin d'y penser ne serait-ce qu'une seconde; est-ce qu'un lapin se pose se genre de questions existentielle ? Non, le lapin pense généralement à un truc: comment faire pour ne pas me faire bouffer aujourd'hui. Et accessoirement, comment transmettre mes gènes. Il n'y a que des animaux dotés d'une conscience pour se demander comment ils vont mourir, si ça se passera bien, s'il y a quelque chose après, ce qu'on va penser d'eux, etc. Et on oublie que ces questions sont sans fondement, puisqu'une fois la conscience arrêtée... et bien on n'a pas conscience d'être mort. Il y a donc seulement un avant, et pas un après. Avec éventuellement, pour les malchanceux, une lente dégradation dans les derniers temps, mais qui va là encore dans le sens d'une perte progressive de conscience.
Bon allez, j'arrête ma mauvais foi, et je propose ma théorie pour tenter de réconcilier les deux aspects du problème: oui on n'est que des animaux dans un monde matériel, mais et si... ce monde n'était qu'une illusion ? Un peu comme une simulation informatique (un jeu vidéo quoi) évoluée. Si j'étais le Grand Programmeur, je ne m'embêterais d'ailleurs pas à simuler un monde complexe qui évolue, un univers matériel complet... non, si j'étais le Grand Programmeur, je me dirais qu'il est infiniment plus simple de ne simuler que les consciences ! Les interactions entre ces consciences (par l'intermédiaire de la "scène" du monde physique) en découleraient de façon naturelle. Dans cette théorie, le cerveau ne serait que le support matériel permettant à la conscience de s'exprimer. Mais pour le coup, le problème est très simplifié: la conscience est la seule chose qui existe. Bon évidemment, ça n'élimine pas la question de savoir si, après le temps de simulation de cette conscience, celle-ci (ou ses résultats) doit être effacée ou sauvegardée dans une case du programme, pour être ensuite décortiquée, analysée, réutilisée...
Qu'est-ce qui peut bien m'amener à cette théorie, me direz-vous, mis à part le fait que je suis un grand malade ? Tout simplement le fait qu'on ne peut pas prouver que le monde matériel existe vraiment. Quant on essaie de regarder les choses en détail en physique, voilà ce qu'on obtient: du côté de l'infiniment grand, on est tout de suite amenés à la théorie du Big Bang à partir duquel le temps est créé avec tout le reste... les notions d'infini et de "limite de l'univers" n'ont pas de sens et doivent être reformulées dans le cadre de théories plus globales, comme la relativité. Du côté de l'infiniment petit, on essaie depuis longtemps de remonter aux constituants élémentaires de la matière... et lorsqu'on brise un atome, on s'embrouille tout de suite avec les maths, les particules élémentaires n'étant plus discernables des fonctions mathématiques intriquées par lesquelles on les représente, porteuses d'une grandeur appelée énergie, qui semble finalement être la seule chose de tangible dans cette histoire ! On n'est pas beaucoup plus renseignés de ce côté là sur la nature de l'univers ou de la matière qui le compose.
Alors oui on peut voir, toucher, sentir, faire pipi, etc mais si ce n'étaient que les informations d'entrée/sortie d'un module appelé "conscience", qui prendrait un certain nombre de paramètres ? Du fait même de l'existence de notre conscience, on ne peut pas savoir si le monde existe réellement, et surtout s'il continuerait à exister s'il n'y avait plus aucune conscience pour en faire état. Le pire c'est que je n'arrive pas à imaginer une seule expérience (de pensée, nécessairement) permettant de vérifier cette hypothèse. Voilà, je suis bien avancé, maintenant que j'ai dit tout ça. Enfin si, dans tous les cas, voilà la conclusion: arrête de t'angoisser, et vis pendant que tu le peux, avant qu'il ne soit trop tard pour le faire (je m'adresse à ma conscience là, bien sûr).
Allez, la prochaine fois j'aborderai un sujet moins angoissant, promis.
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