lundi 9 novembre 2009

Papier... terminé ?

Je m'insurge, je m'indigne, je m'offusque. Tout ça en même temps. Bref je ne suis pas content.

La semaine commençait bien, par un mail sympathique m'annonçant que mon fichu article vient d'être publié. Donc dans la version papier du journal. OUI MAIS je n'ai toujours pas eu accès à la version définitive dudit papier ! Je ne sais pas à quoi ressemble cet article, au final. Ils pourraient envoyer le pdf de la version finale, non ? Ou alors m'envoyer au moins un exemplaire de la version papier, telle qu'elle sera publiée. Mais non. Alors on paie 4700 dollars de frais de publication, et pour le prix on a tout juste le droit de se connecter sur le site web de l'éditeur pour PAYER DE NOUVEAU l'accès à la revue en ligne et voir à quelle sauce ils ont arrangé mon travail ? Ah ben oui mais normalement quand on publie dans ce genre de revue, c'est parce qu'on travaille dans le domaine, le labo a donc un accès aux revues, et tu n'es pas censé payer en plus. Mais bien entendu je dois être dans le seul labo du monde à ne pas avoir d'accès bibliographique à JGR, donc forcément ça n'aide pas.

Je vous recommande donc chaudement de ne jamais publier dans Journal of Geophysical Research, et dans aucun autre journal de l'American Geophysical Union par la même occasion. C'est que des méchants. Non sérieux, ils pourraient faire un effort. Encore une fois, je me souviens du temps où publier était gratuit, facile (on ne vous embêtait pas tous les jours pour uploader texte et figures, refaire la biblio au bon format, refaire les captions et les titres des figures, etc.), rapide (là ça fait quand même plus d'un an que ça dure, l'histoire) et où en prime on recevait une trentaine d'exemplaire papier de l'article une fois publié. La prochaine fois... non il n'y aura pas de prochaine fois, je pense de plus en plus à me barrer de la recherche tant qu'il me reste une once de santé mentale. Pour faire quoi ? Oh je sais pas encore, mais je suppose qu'après une brillante trajectoire d'esclave-qui-fait-avancer-la-carrière-des-autres (ah non zut il faut dire post-doc), je ne peux pas espérer beaucoup mieux que serveur chez Mc Do.

jeudi 5 novembre 2009

Map of planet_EMC

Ca n'a pas traîné, en fait c'est vraiment facile d'interfacer avec "Graphviz" (quand je disais que c'est pratique ce machin). Pour les courageux, voilà le résultat:
Map Normalement, je dois avoir inséré un lien juste au-dessus... et en cliquant dessus, on tombe sur mon pdf. Un peu difficile à voir, certes, il faut zoomer et zoomer encore, et puis zoomer plus... et c'est magique, les noms des routines ainsi que les liens entres elles apparaissent. Ah oui, quand je disais qu'il y en a, des appels, dans ce code !

MAJ: ah ben non en fait, il m'a carrément inséré le document scribd dans le message. Oui parce qu'avec Blogger, impossible d'ajouter autre chose qu'une image ou une vidéo (et pour les vidéos, mes tentatives n'ont pas été couronnées de succès) aux messages. Il faut donc passer par un hébergeur extérieur pour pouvoir publier un document quelconque. L'avantage de Scribd, c'est qu'on nous donne directement le code html à insérer dans le message. Et ça fonctionne !

Bref pour en revenir à nos moutons, il est possible de télécharger le document .pdf que je viens de poster -- parce que sinon, impossible de voir quoi que ce soit -- et zoomer, zoomer encore et toujours. Pas mal non ? Avec mon code d'analyse + graphviz, je peux générer une carte de ce genre en quelques minutes ! Et tout le processus est automatique, je ne fais plus rien.

Bientôt sur ce même blog, les cartes de karine, kspectrum, k-distribution et de satellite, tous mes petits codes de calcul ! Dommage que personne ne lise ces pages, en fait.

Graphviz


Voila voilà, j'ai découvert aujourd'hui "Graphviz". Outil formidable qui va me permettre (pour mes modestes besoins) de produire des graphiques dans ce genre.
Bon là ce n'est qu'un essai. Mais le véritable intérêt que je trouve à graphviz, c'est qu'il produit le diagramme tout seul, à partir de la simple définition des noeuds et de leurs relations. Le positionnement des noeuds et les liens sont calculés automatiquement.
Là où ça devient intéressant, c'est que je viens de terminer un petit code qui analyse un ensemble de fichiers source pour en extraire l'ensemble des routines déclarées, ainsi que les appels (quelle routine appelle quoi). Je n'ai plus qu'à interfacer ça avec graphviz, et je pourrai obtenir très facilement et très rapidement la carte de n'importe lequel de mes codes de calcul !
Bon maintenant il faut voir si le résultat est lisible (pas forcément évident avec plus de 200 routines et des milliers d'appels), et même si graphviz est capable de générer le diagramme ! La suite très très vite...