lundi 14 avril 2014

Optimized-self

Que de temps écoulé depuis mon dernier post ! Je sais, ça commence toujours comme ça. Et plutôt que de donner à ce billet un titre du genre "some news" ou "coucou", je vais surfer sur la vague du "quantified-self". Sauf que je ne quantifie rien, j'optimise.

Quantifier, c'est la galère. Je sais, c'est la mode des machins connectés qui mesurent un peu tout et n'importent quoi, avec pour finalité d'obtenir plein de données sur soi. Dans le but de mieux dormir, mieux manger, etc. Sauf que les appareils en question sont spécialisés sur l'acquisition d'un type de données, et que si on veut être complet il faut une bonne dizaine d'appareils à porter sur soi en permanence. Ces appareils n'ayant qu'une autonomie très limitée, il faut les recharger très souvent. Et puis au final les données ne sont utilisables que dans une application pour chaque appareil... je me suis amusé à ça pendant un moment avec une montre GPS qui me permet d'enregistrer toutes les données sur la course (distance, temps, position, rythme cardiaque, etc). Ensuite il faut penser à transférer les données, sur un logiciel propriétaire qui empêche la récupération en cas de changement de machine. C'est très peu pratique, et au final je fais toujours le même parcours donc en regardant simplement le temps mis je sais tout ce que j'ai à savoir sur la qualité de ma performance (qui est toujours la même à peu de choses près). Et finalement, on s'en fiche un peu de garder l'historique de tout ça.

Le mieux est encore de garder une trace écrite de ce qui est vraiment important. Depuis le début de l'année je me suis donc attaqué sérieusement à l'ambition d'améliorer mes performances en musculation.

Protocole expérimental:
- shaker de protéines deux fois par jour (100g de poudre par prise avec 300 ml de lait). Une première fois dans la journée, une seconde fois juste après la séance.
- plus des cachets d'acides aminés et de créatine avec chaque shaker.
- un peu de pseudo-héphédrine au réveil les jours d'haltères pour avoir la pêche sinon je ne tiens pas.
- haltères le samedi et dimanche, mardi et jeudi. Tractions le lundi, mercredi et vendredi.

Résultats: en un peu plus de trois mois je suis passé d'une situation déprimante ou je plafonnais à 90 kg sur la barre, voire 100 kg en forçant les jours fastes, à la situation actuelle où le monte à 120 kg en entraînement. Avec une progression continue. Je ne pense pas en être jamais arrivé là avant (j'ai fait 120 kg durant l'été 2009 si je me souviens bien, mais d'une part je ne faisais pas de séries complètes à 10 répétitions comme maintenant, et d'autre part je m'étais fait une magnifique tendinite à chaque épaule m'obligeant à l'arrêter une saison entière, en plus des blessures permanentes dans le dos à cause des os de mes omoplates qui finissaient par crever la peau).
Alors évidemment je suis obligé de manger tout et n'importe quoi en permanence pour garder le rythme, j'ai mis plein de masse musculaire, et encore je sais que je pourrais mettre plus de masse en arrêtant la course à pied, mais je tiens à la conserver. Mon rythme cardiaque n'a jamais été aussi faible dans la journée, bref c'est le pied.

Au niveau des inconvénients, plus de circulation dans les avant-bras et les mains, surtout la nuit curieusement. Je ne m'inquiète pas trop, j'ai déjà eu ça et ça finit par passer. Douleurs aux épaules bien entendu, rien de très grave. Augmentation du temps nécessaire pour effectuer mon parcours de 10 km le matin, c'est un peu obligé. Ah oui, et nette augmentation des dépenses en protéines !

A suivre !

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