samedi 31 juillet 2010

L'attente en valait la peine !

Je suis toujours en "vacances" puisque les enfants ne reviennent que dans deux jours, et j'en profite pour bosser à fond, de façon à être plus dérangeable quand il le faudra. Et ô surprise, mon iMac est arrivé hier... alors que d'après le suivi de commande d'Apple, il ne devait arriver que jeudi prochain. Donc presque une semaine d'avance. C'est la première bonne surprise.

Je me suis donc lancé dans l'installation des outils dont j'ai besoin. Un petit linux sous VirtualBox, Xcode, tex et gfortran pour commencer, puis recopie de toutes mes données. L'étape suivante a été de vouloir tester la compilation de mes codes. Et là seconde surprise, mais moins bonne celle-là, par défaut ce sont des compilateurs 32 bits qui sont installés.

Alors là pas content, pas content du tout. Je me souviens très bien de ce coup de fil chez Apple il y a quelques temps pour leur signaler que dans 10.5 (Leopard) il était extrêmement difficile d'installer des logiciels en 64 bits. C'est vrai, quand on fait du calcul scientifique, et quand à la fois le processeur et le système permettent de faire tourner les calculs deux fois plus vite juste en utilisant des exécutables 64 bits... pourquoi s'en priver ? On nous avait répondu que c'est pas leur faute (chez Apple), mais il était ressorti de cette conversation un grand flou, dans lequel on ne savait même plus quelle version du noyau (32/64) était démarrée par défaut. La seule certitude c'était que tout faire tourner en 64 bits était impossible (alors que sous Linux, aucun problème pour y arriver, sans aucun effort), mais que promis, la prochaine version de l'OS supporterait parfaitement le 64 bits...

J'ai la version suivante, et tout ce que je peux dire c'est que c'est toujours aussi compliqué de faire tourner du 64 bits ! Rien que pour installer gfortran, j'ai du d'abord installer fink en 64, c'est pas rien, ensuite j'ai enfin pu compiler un code simple en 64. Mais les choses se sont gâtées lorsque j'ai voulu compiler du code parallèle !

Bon finalement j'y suis arrivé, et le résultat dépasse toutes mes espérances: j'ai 4 coeurs matériels sur la machine, mais le système voit 8 coeurs virtuels. Rien que pour ça, bravo Apple. Et j'ai pu lancer un code parallèle 64 sur 8 coeurs, sans ralentissement du système. Je n'ai jamais vu des temps de calcul aussi faibles, c'est merveilleux.

jeudi 29 juillet 2010

Le blues de l'été

C'est fait, tout le monde est en vacances, et moi je continue de coder... mais pourquoi ? Bof d'abord parce qu'il faut le faire, il y a toujours du travail en retard. Et puis ensuite il faut bien s'occuper. Je n'ai pas de hobby intéressant comme le saut en parachute. Non mon truc c'est plutôt de me prendre la tête à coder des méthodes numériques qui plantent assez régulièrement, d'où l'intérêt de les améliorer.

Bon il faut dire que le cadre s'y prête plutôt bien, les enfants sont en vacances dont il n'y a pas de chahut permanent, et mon futur iMac n'est toujours pas arrivé (ça fait une éternité que je l'ai commandé, entretemps Apple a même eu le temps d'annoncer un renouvellement de sa gamme), donc je n'ai pas de distractions.

lundi 19 juillet 2010

Un peu de détente

Ouf, c'est pas vraiment totalement les vacances, vu que dans le domaine on ne prend jamais de vacances. Y'a toujours un code à écrire, quelqu'un qui a un besoin urgent de faire tourner un calcul, etc, mais bon étant donné que pendant l'été, il ne reste que les thésards dans les labos, j'ai quand même plus la paix. Il reste bien des fourbes de chefs qui envoient des mails avec leur iphone depuis quelque bord de mer ou de piscine, mais c'est plus limité.

Et comme les enfants sont partis en vacances... on a la paix ! Ça, c'est le pied.